mercredi 19 mars 2008

Baudelaire Charles (1821-1867)**************

"Les Fleurs Du Mal" "Correspondances"

La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfaois sortir de confuses paroles,
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.

Comme de longs èchos qui de loin se confondent
Dans une tènèbreuse et profonde unitè,
Vaste comme la nuit et comme la clartè,
Les parfums,les couleurs et les sons se rèpondent.

Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois,verts comme les prairies,
----Et d'autres,corrmpus,riches et triomphants,

Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre,le musc,le benjoin et l'encens,
Qui Chantent les transports de l'esprit et des sens.


(Spleen Et Idèal) (Èd. de 1857).

Aucun commentaire: